CHIRURGIE RÉFRACTIVE
La chirurgie réfractive regroupe les opérations des yeux au laser destinées à annuler ou réduire la dépendance des patients à une correction optique en lunettes ou lentilles de contact.
Qu'est ce que la chirurgie réfractive ?
Ces chirurgies permettent de corriger de manière pérenne la vision des patients dont l’œil, dit amétrope, présente un défaut optique (amétropie) provoquant un flou visuel permanent. L’opération le rend emmétrope (emmétropie), c’est-à-dire que l’œil bénéficie d’une indépendance accrue voire totale à sa correction en lunettes ou lentilles.
Quelles sont les amétropies opérables ?
Les amétropies opérables sont la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Ces défauts optiques traduisent le fait que les rayons lumineux captés ne sont pas ou pas tous focalisés dans le plan de la rétine.
Tous les yeux ne sont pas opérables ; les résultats de la chirurgie dépendent non seulement de la qualité technique de l’acte effectué, mais aussi du choix pertinent de l’indication chirurgicale.
C’est pourquoi un bilan complet sera effectué en pré opératoire pour détecter une éventuellement contre-indication et déterminer le type d’intervention le plus adapté à l’amétropie du patient.
Quelles sont les différentes techniques d'opération ?
Il existe 3 techniques d’opération différentes par laser :
le LASIK, la PKR et le SMILE.
Les opérations chirurgicales conventionnelles peuvent aussi être proposées: les implants additifs avec conservation du cristallin et les opérations de cataracte réfractive avec ablation du cristallin.
Les opérations utilisant le laser se font avec deux types de laser : le laser Excimer et le laser Femtoseconde. Les défauts visuels sont corrigés en remodelant la forme de la cornée qui est la « vitre » coque transparente en avant de l’oeil.
DÉROULEMENT DE L'INTERVENTION
Toutes nos interventions sont parfaitement indolores.
Chirurgien très expérimenté, le docteur Philippe Blanc pratique la chirurgie réfractive
depuis une trentaine d’année.
La chirurgie se pratique sous anesthésie locale (des gouttes de collyres anesthésiques), ne durent pas plus de 20 minutes et vous permettent de recouvrer une vision nette dans les heures qui suivent.
Quel que soit le type d’intervention, lorsqu’il est bien choisi, les résultats des opérations sont équivalents au bout d’un mois.
Les opérations laser de type LASIK correspondent à un remodelage plus profond de la cornée.
Deux types de laser sont utilisés : le laser Femtoseconde et le laser Excimer.Le premier laser va réaliser un capot sur la cornée, pour permettre au second laser d’accéder à la partie moyenne de cette cornée et de la remodeler. Cette technique relativement rapide dure en moyenne une vingtaine de minutes.
Le traitement laser est très court : 15 secondes pour le premier (femtoseconde) puis entre 3 et 30 secondes pour le second (excimer). Les temps les plus longs sont l’installation et la gestion du patient, afin qu’il soit dans les meilleures conditions possibles.
LE LASIK
C’est la technique de chirurgie laser la plus ancienne. Elle est plutôt réservée pour les myopies et astigmatismes faibles à modérés. Le type de laser utilisé est le laser Excimer. Cette opération consiste à remodeler la forme de la cornée en appliquant le laser directement sur celle-ci. C’est une opération rapide, indolore et peu risquée. Elle se pratique en ambulatoire.
Le nouveau procédé 100% Laser sans contact ou PKR Trans épithéliale est un procédé de correction laser de la vision qui ne nécessite aucun contact entre le patient et le chirurgien.
LA PRK TRANS ÉPITHÉLIALE
Le SMILE est la technique de chirurgie réfractive par laser la plus récente. Un seul laser travaille, c’est le laser Femtoseconde. Il va prédécouper une lentille directement dans la cornée ; ce lenticule créé sera ensuite retiré après avoir enlevé les adhérences.
La technique SMILE, introduite il y a une dizaine d’années et présentée initialement comme une alternative avantageuse au LASIK ne s’est pas imposée vis à vis de celui-ci en raisons de certaines limitations techniques, d’une récupération visuelle plus lente, d’une palette d’indications plus limitées, et d’une gestion difficile des retouches précoces ou tardives.